CE QUE VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE MANQUÉ...Soirée mensuelle DU 11 AVRIL 2022
Le 11 avril dernier, pour le souper-conférence du mois, le Chapitre de Montréal a reçu en première partie de la soirée, pour la présentation technique, M. David Schurk dont la conférence portait sur le rôle que peuvent jouer les systèmes CVCA dans l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI) et ce pour tout type de bâtiment. Par la suite, Mme Marie-Andrée Leduc ainsi que M. Bruno Bourliaguet sont venus nous parler de l'importance dans la sociologie lorsqu'on parle de la transition énergétique. Cette septième soirée-conférence de la saison a eu lieu sous forme hybride, présentiel et webinaire, pour cette période de transition COVID-19.
Première conférence
THE HVAC SYSTEM’S ROLE IN IMPROVING ENVIRONMENTAL AIR QUALITY IN BUILDINGS OF ALL TYPES
Hydro-Québec Distribution et DAVID-OLIVIER GOULET, ing., MBA
Ingénieur, Intégration des nouvelles technologies (DINT)
Hydro-Québec Distribution
Hydro-Québec Distribution et DAVID-OLIVIER GOULET, ing., MBA
Ingénieur, Intégration des nouvelles technologies (DINT)
Hydro-Québec Distribution
Présentée par DAVID SCHURK, DES, CEM, LEED-AP, CDSM, CWEP, SFP, CIAQM, CHC
Director - Healthcare and Applied Engineering Markets
Global Plasma Solutions
Exploring socio-technical aspects of building data analytics
En première partie de la soirée, pour la présentation technique, le chapitre de Montréal a reçu un conférencier émérite, M. David Schurk, directeur du secteur de la santé et de l’ingénierie appliquée chez Global Plasma Solutions. La conférence de M. Schurk portait sur le rôle que peuvent jouer les systèmes CVCA dans l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI) et ce pour tout type de bâtiment.
Pour M. Schurk, le temps est venu de reconnaître pleinement la présence de contaminants en suspension dans l'air dans l'environnement intérieur, y compris, mais sans s'y limiter, le virus SARS-CoV-2 qui entraîne la maladie COVID-19. Des inquiétudes subsistent, car aucune démonstration n’a pu être faite que le virus SRAS-CoV-2 puissent être transporter de la pièce, via les systèmes CVC, vers les équipements de traitement comme les filtres et les lampes UV. Autrement dit ceci signifie que le virus pourrait demeurer dans l’espace occupé sans être acheminé efficacement vers les dispositifs de purification d'air montés sur les unités et capables de l’éliminer. M. Schurk explique que ce type de particule est trop fine pour être emportée peut rester en suspension dans la pièce devenant ainsi une préoccupation permanente pour les occupants qui y respire.
M. Schurk pose la question : qu'est-ce que cela signifie pour la gestion des installations et les professionnels du CVC qui cherchent à améliorer de manière proactive la QAI et les paramètres d’opération afin de réduire le risque de présence de contaminants en suspension dans l'air ? La présentation a d’abord dressé un résumé des informations les plus récentes sur le sujet et a permis d'aborder ce que nous pouvons envisager de faire pour améliorer les environnements bâtis dans lesquels nous passons la très grande majorité de notre temps que ce soit au travail, à l’école ou à la maison.
Pour M. Schurk, les systèmes CVAC permettent une forme artificielle de distanciation sociale, car ils assurent :
- Une dilution des contaminants grâce aux changements d’air;
- La filtration des particules grâce au choix de filtres appropriés selon la taille des contaminants à retirer;
- Et un contrôle de l’humidité avec une cible de 40-60 % qui est idéale pour l’humain et nuisibles pour les pathogènes.
Nous le savons, ces 3 moyens contribuent à réduire la propagation des virus. Ceci est d’autant plus important dans le contexte actuel où après 2 années de pandémie, on observe une réduction des mesures sanitaires exigées telles que la distanciation physique, le port du masque, la prise de température. De plus, on constate une diminution de l’acceptabilité de ces mesures auprès de la population générale.
M. Schurk résume ensuite les dernières publications en lien avec la pandémie de la maladie COVID-19. Une étude de 2019 publiée dans le American Journal of infection control, a démontrée que les particules fines ou très fines peuvent rester en suspension dans la pièce plusieurs jours, voire des semaines, malgré l’utilisation de filtre HEPA. En novembre 2020, la communauté se questionne sur l’efficacité des lampes UV pour traiter le SARS-CoV-2. Dans les solutions étudiées, on trouve l’installation d’unité de traitement UV installées directement dans la pièce à traiter. D’autres équipements sont les unités de filtration HEPA portatives et les unités d’ionisation.
M. Schurk poursuit en expliquant en quoi consiste le principe d’ionisation, soit le fait d’ajouter ou d’enlever des charges à un atome ou une molécule électriquement neutre, qui devient ainsi un ion. M. Schurk poursuit en expliquant que les ions se retrouvent naturellement en grande quantité dans l’air extérieur. Lorsque l’on produit artificiellement des ions dans un espace intérieur, ces ions s’agglomérèrent avec d’autres molécules de charge contraire pour former des particules plus « grosses » qui pourront être traitées plus efficacement par les systèmes de filtration. Ce gain d’efficacité est dû au fait que ces particules sont plus faciles à déplacer par le système de ventilation mécanique et sont plus faciles à capter par le système de filtration. Certains pathogènes sont également « désactivés » lorsqu’ils entrent en contact avec les ions.
M. Schurk donne ensuite des exemples de différents types d’installations pour les dispositifs d’ionisation. Ils peuvent être installés à tous les niveaux : dans l’unité au toit, dans les conduits, directement dans la pièce, au sein d’unités bi-bloc, etc. Comme la durée de vie d’un ion est très courte, M. Schurk recommande d’installer la source d’ions le plus près possible de la pièce à traiter. L’ASHRAE recommande également que tout dispositif soit conforme à la norme UL2998 qui encadre les émissions d’ozone permises.
M.Schurk termine son exposé en présentant différents articles de ASHRAE qui traitent de l’ionisation, le tout premier ayant été publié en 1966. C’est donc une technologie qui est étudiée depuis 55 ans. Un comité technique a d’ailleurs été créé (TG2.RAST). Pour ceux qui auraient des craintes vis-à-vis de l’utilisation d’ions, M. Schurk se fait rassurant : aucune preuve n’a pu être apportée pour démontrer que l’ionisation serait nocive pour la santé.
La présentation de la conférence n'est pas disponible.
Par Mariline Fréchette ing., Comité édition
Deuxième conférence
VERS UNE SOCIOLOGIE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Hydro-Québec Distribution et DAVID-OLIVIER GOULET, ing., MBA
Ingénieur, Intégration des nouvelles technologies (DINT)
Hydro-Québec Distribution
Hydro-Québec Distribution et DAVID-OLIVIER GOULET, ing., MBA
Ingénieur, Intégration des nouvelles technologies (DINT)
Hydro-Québec Distribution
Présentée par MARIE-ANDRÉE LEDUC, ing.,M.Sc., Chercheuse, Institut de recherche d'Hydro-Québec et BRUNO BOURLIAGUET, Ph.D.Chercheur client participatif, Laboratoire des technologies de l'énergie (LTE), Hydro-Québec
Pour la deuxième conférence de la soirée, le Chapitre ASHRAE de Montréal a eu le plaisir d’accueillir Marie-Andrée Leduc, ing. M. Sc. et Bruno Bourliaguet, Ph. D., chercheurs au Laboratoire des technologies de l’énergie, à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ). Ils travaillent, entre autres, sur les pratiques de consommation de l’électricité, plus particulièrement sur l’efficacité et la flexibilité de cette consommation dans le cadre de la transition énergétique.
CONTEXTE
Mme Leduc a débuté la présentation en mettant en lumière qu’après plusieurs années à travailler dans le domaine de l’efficacité énergétique et de l’énergie en général, elle et M. Bourliaguet, lors de leurs cheminements de carrière différents, se sont tous les deux aperçus à un certain moment qu’il leur manquait un bout de l’équation pour expliquer pourquoi plusieurs innovations technologiques ne percent pas le marché. Cette partie manquante est le facteur social, d’où leur intérêt à bifurquer vers la sociologie à un moment de leur carrière.
Il est essentiel de prendre en compte le facteur social dans la transition énergétique qui s’amorce afin de l’accélérer et mieux faire les choses. La question des changements climatiques est omniprésente en ce moment. Une des composantes majeures des émissions de GES vient du secteur de l’énergie. Selon l’État de l’énergie au Québec 2022 (Whitmore et Pineau, 2022[1]), 68% des émissions de GES québécoises sont d’origine énergétique. Sur ce plan, nous pouvons agir sur trois facteurs : l’intensité carbone des sources d’énergie, l’efficacité des technologies utilisant l’énergie et une composante liée à l’activité humaine (composante démographique et croissance économique, entre autres).
Il y a un mouvement planétaire afin de réduire ces émissions et de tendre vers des sociétés à faible intensité carbone, par exemple la cible de carboneutralité à l’horizon 2050 pour le Québec. Cependant, les gouvernements souhaitent également maintenir la croissance économique à travers cette transformation. On mise donc beaucoup sur les innovations technologiques ‘vertes’ pour y arriver. Sur un horizon de temps assez court, plusieurs changements au niveau de la société s’organisent autour des changements climatiques : actions des groupes sociaux, décarbonation des économies, nouveaux modes de vie, etc. L’État, les villes, l’entreprise privée et bien d’autres sont invités à contribuer.
Du point de vue de la transition énergétique spécifiquement, une définition se trouvant dans le plan stratégique d’Hydro-Québec indique qu’« il s’agit de l’ensemble des transformations engagées pour réduire l’impact environnemental de la production, de la distribution et de la consommation d’énergie.» Ainsi, le mix énergétique est appelé à changer en plus de l’introduction de nouvelles technologies au niveau de la production, du transport et de la consommation de l’électricité. Différents pays ont des stratégies différentes au niveau de la transition énergétique, selon la disponibilité des ressources. Au Québec, l’électricité se pose comme un vecteur de choix en raison de sa nature à 99% renouvelable, mais les biocarburants et l’hydrogène vert feront également partie de la solution. Plusieurs enjeux seront à garder à l’esprit pour Hydro-Québec, entre autres l’intégration des sources multiples et intermittentes, les réseaux électriques décentralisés, le stockage en réseau sans oublier les enjeux de résilience.
Hydro-Québec prévoit dans son dernier plan stratégique une augmentation de la consommation d’électricité au Québec de 20 TWh sur un horizon de 10 ans. Il faut donc prévoir des actions importantes en efficacité énergétique pour mitiger cette augmentation.
Bien que de nouvelles technologies de plus en plus efficaces apparaissent sur le marché et apportent des gains en efficacité énergétique, il ne faut pas négliger certains enjeux sociaux. Il a été démontré qu’il y a toujours de nouvelles consommations qui s’y rattachent, par exemple le télétravail génère de nouvelles consommations à la maison. Il y a aussi l’effet rebond qui fait que quand on fait des gains en efficacité énergétique, l’humain a tendance à vouloir augmenter son niveau de service (ex. confort) ce qui annule partiellement ou totalement les gains. Les maisons sont de plus en plus spacieuses avec de moins en moins d’occupants et il y a de plus en plus d’électroménagers par ménage. Aussi, au-delà de l’efficacité énergétique, il faut également penser à la flexibilité énergétique (ex. gestion de pointe), la sobriété énergétique (changement de comportement) et l’autoproduction.
ENJEUX
M. Bourliaguet a par la suite parlé des enjeux liés à la transition énergétique dans quatre grandes sphères : celle des technologies, de l’économie, des politiques publiques et de la société. Il est important de prendre en compte la sociologie des technologies et de l’innovation afin de promouvoir une diffusion et une bonne utilisation des nouvelles technologies dans le marché. Trois grands courants économiques sont utiles pour mieux comprendre les contraintes économiques : l’économie de la croissance, l’économie des parties prenantes (avec son volet sur les inégalités) et l’économie comportementale (qui aide à changer nos comportements de manière douce). On veut en effet croître tout en consommant moins d’énergie, tout en réduisant les inégalités, tout en évitant une trop forte résistance au changement.
La transition énergétique est assurément également un enjeu de politiques publiques puisque les gouvernements ajustent les programmes et les règlements afin de réduire les émissions de GES. Puisque nous sommes dans une société démocratique représentative de plus en plus participative, il est important de considérer les multiples parties prenantes. Les enjeux sociétaux sont bien entendu très présents. On nous a cité l’exemple du mouvement des gilets jaunes en France, qui naît à la suite de l’imposition d’une taxe sur le diesel qui ne passait pas auprès de certaines catégories de la population. Les gouvernements tentent de promouvoir l’acceptabilité sociale de la transition afin de réduire au maximum les précarités et vulnérabilités que cela pourrait créer. On voit d’ailleurs une prise de conscience de ces enjeux sociaux dans les organisations, de la responsabilité socio-environnementale (RES, au travers d’ISO 14001 par exemple), aux initiatives d’équité-diversité-inclusion, avec bientôt une norme sur l’analyse sociale au niveau du cycle de vie. Concernant la méthode pour étudier la consommation d’électricité, M. Bourliaguet nous rappelle finalement qu’il est important de prendre en compte ces aspects économiques, psychologiques et sociotechniques pour assurer le succès lors de la transition énergétique.
RECHERCHES
La consultation ‘Énergie en commun’ lancée par Hydro-Québec en 2021, ayant permis de recueillir plus de 15 000 idées des Québécois, montre le désir de l’organisation de mettre les préoccupations des citoyens au cœur de l’évolution de l’entreprise. Mme Leduc et M. Bourliaguet nous ont ensuite parlé des recherches qui se font au Laboratoire des technologies de l’énergie (LTE) d’Hydro-Québec sur les enjeux sociaux liés à la transition énergétique. Le LTE axe ses recherches sur les technologies liées à l’efficacité énergétique et à la gestion de la pointe « de l’autre côté du compteur », c’est-à-dire chez les usagers. Au sein de l’IREQ, un petit groupe de chercheurs, dont nos présentateurs font partie, se penche sur les comportements humains et les facteurs sociaux. Le groupe a une approche tenant en compte les interactions entre les technologies et les acteurs sociaux. Cette approche s’intéresse aux acteurs, aux pratiques, aux normes sociales, aux interactions, etc. Elle utilise des concepts, modèles et méthodes issus principalement de la sociologie.
Des exemples de projets provenant de ce groupe nous ont ensuite été présentés. Un des projets vise à étudier la maturité énergétique des PME, c’est-à-dire le niveau l’intégration des considérations liées à l’efficacité énergétique et la bonne gestion de l’énergie dans l’ensemble des pratiques de gestion opérationnelles et stratégiques des entreprises. Ces travaux sont réalisés en collaboration avec le Professeur François Labelle de l’UQTR et ont reçu le soutien de Mitacs dans le cadre du programme Mitacs Accélération.
On nous a également présenté d’autres projets s’adressant à la clientèle résidentielle, comme l’analyse d’ateliers de co-création portant sur l’efficacité énergétique, l’enquête sur les cultures énergétiques des familles avec jeunes enfants, l’enquête sur l’efficacité-flexibilité, etc. Ces travaux sont réalisés en collaboration avec le Professeur Dominique Morin de l’Université Laval et ont aussi reçu le soutien de Mitacs dans le cadre du programme Accélération. Tous ces travaux sauront informer davantage les chercheurs dans le futur afin de poursuivre la modélisation des comportements.
CONCLUSION
En résumé, si le passé est garant de l’avenir, les technologies à elles seules ne seront pas suffisantes pour atteindre les objectifs ambitieux liés à la transition énergétique. Le caractère social de la consommation d’électricité s’avère souvent un élément déterminant, voire essentiel, pour expliquer et comprendre cette consommation, et pour tendre vers une consommation responsable. Si les entreprises tiennent compte de plus en plus du social dans leurs activités, elles devront le faire encore davantage à l’avenir. Un domaine de recherche passionnant qu’il sera intéressant de suivre dans le futur.
[1] Whitmore, J. et P.-O. Pineau, 2022. État de l’énergie au Québec 2022, Chaire de gestion du secteur de l’énergie, HEC Montréal, préparé pour le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.
Par Samira Hélène Sammoun ing., Comité édition
La présentation de la conférence n'est pas disponible.
COUREZ LA CHANCE DE GAGNER DES PRIX
Gagnants des tirages du 11 avril 2022
Tirage dune carte-cadeau pour l'évaluation des conférences
Après chaque Soirée mensuelle, nous offrons aux participants la possibilité d'évaluer les conférenciers en remplissant un formulaire en ligne qui est disponible dès la fin de votre connexion en format virtuel ou par réception d'un lien par courriel de la soirée si vous partcipez en présentiel. Une carte-cadeau sera tirée en direct lors de notre prochaine soirée mensuelle de la saison 2021-2022. Plus vous participerez plus vous aurez de chances de gagner. Bonne chance à tous! Gagnant du tirage du 11 avril (soirée-conférence de mars) : Antoine Grimard d'Enviroair Industries.
Tirage dune carte-cadeau (valeur de 100$) - Exclusif aux membres
Parmi tous les membres en règles présents au souper-conférence de mars au Club St-James, notre gagnante était Catherine Emmanuelle Gosselin d'Hydro-Québec.
UN GRAND MERCI À ROBERT PAQUETTE - 14 ANS DE BÉNÉVOLAT!
Nous avons remis un certificat de reconnaissance à Robert Paquette pour son engagement bénévole auprès du Chapitre de Montréal en tant que photographe officiel en l’occurrence à nos soupers-conférences pendant plus de 14 ans (2008-2022).
Mathieu Rondeau, président 2021-2022 remettant le certificat de reconnaissance avec John Deuel, président 2008-2009 à Robert Paquette au centre.
NOUS REMERCIONS NOS PARTENAIRES DE LA SOIRÉE
Partenaire Hydro-Québec - Sylvain-Pierre Crête et Catherine Emmanuelle Gosselin
Consultez la présentation PDF de Sylvain-Pierre
Partenaire ITC Technologies - Jean-Philippe Zyromski (à droite) et son équipe
Partenaire Enertrak - Sandra Gabriel et son équipe
Partenaire Groupe Éode - Chris Couloubis et Enrico Di Pietro
Consultez la présentation PDF d'Enrico
PHOTO DES QUELQUES ÉTUDIANTS DE LA SOIRÉE
David Schurk accompagné d'étudiants ASHRAE
Notre prochain rendez-vous pour la soirée mensuelle sera le 9 mai 2022 au Club St-James à Montréal. Lors de cette soirée, nous allons souligné les 86 ans du Chapitre en vous plongeant un peu dans son histoire et en présentant deux conférences d'actualité.