Notre contribution à la qualité de l'air intérieur
L'être humain consacreenviron 90% de sa vie à l'intérieur, et de bonnes conditions ambiantes sont donc importantes. Une personne peut survivre environ trente jours sans nourriture, jusqu'à quatre jours sans eau, mais uniquement quelques mnutes sans air.
DE BONNES CONDITIONS AMBIANTES SONT ESSENTIELLES
Dans les pièces sans ventilation, la concentration en CO2 augmente, ce qui affecte rapidement notre rendement puisque nous n'arrivons plus à nous concentrer, nous ressentons de la fatigue, nous éprouvons des maux de tête et plus encore. Les indicateurs de bonnes conditions ambiantes vont toutefois bien au-delà de l'oxygène et de la teneur en CO2 de l'air. Le taux d'humidité (idéalement de 40 à 60 %), la température de l'air, la température différentielle, les ions dans l'air, la qualité de l'air et la vitesse de l'air sont tous autant de facteurs importants qui favorisent des conditions ambiantes saines.
Une bonne qualité de l'air égale meilleure rendement
L'air qui nous entoure est composé de 21 % d'oxygène, de 78 % d'azote, de 0,04 % de dioxyde de carbone (CO2) et de traces de gaz nobles, de vapeur d'eau et de polluants atmosphériques. De nos jours, un des indicateurs les plus importants de la qualité de l'air dans les pièces fermées est la teneur en CO2. Étant donné que l'être humain produit du CO2 en respirant et que celui-ci s'ajoute à l'air, la concentration en CO2 augmente continuellement dans les espaces fermés dans lesquels se trouvent des gens.
Une enveloppe d’immeuble étanche à l'air signifie que le taux de renouvellement de l'air chute, entraînant une augmentation de la concentration de substances nocives dans l'air intérieur. L'aération régulière des pièces, ou, si ça n'est pas possible, l'installation d'un système de ventilation qui assume cette tâche permet de remédier à cette situation. Un système de ventilation étant aussi en mesure de supprimer avec fiabilité les polluants atmosphériques, il améliore la qualité de l'air des pièces dans lesquelles se trouvent des personnes à long terme. Si de telles pièces sont équipées de capteurs, ce qui assurent à la centrale de ventilation.
Mesures de la qualité de l'air dans plus de 250 salles de classe
À l'heure actuelle, plus de 30 % des enfants en Europe souffrent de maladies en lien avec des allergies, comme l'asthme, le rhume des foins ou la névrodermite. On ne peut écarter un lien avec la pollution environnementale généralisée.
En effet, dans les salles fermées en particulier, les polluants peuvent s'accumuler et pénétrer dans le corps par l'air inhalé. En plus des maladies chroniques, la mauvaise qualité de l'air a aussi d'autres répercussions sur notre mieux-être.
Dans le but de déterminer de quelle façon la qualité de l'air affecte les élèves et les enseignants, la plateforme www.monairambiant.ch s'est associée avec l'Association des enseignants de Zurich (Züricher Lehrerverband) et l'Association des maladies pulmonaires de Zurich (Organisation Lunge Zürich) en vue d'installer des dispositifs de mesure dans plus de 250 salles de classe, ce qui est en place depuis novembre 2016.
L’un des effets positifs a été que le simple fait d'installer les dispositifs de mesure a affecté les habitudes des enseignants et des élèves en matière d'aération, puisque dès que la concentration en CO2 dans la pièce devenait excessive, on ouvrait les fenêtres pour aérer les lieux.
Malgré cela, la figure ci-dessous nous indique que les taux de CO2 se sont révélés être excessivement élevés. Dans plus de 13 % des mesures réalisées à la fin de la leçon, le taux de CO2 était supérieur à 2000 ppm, ce qui représente la valeur limite supérieure pour les concentrations de CO2 dans les pièces occupées selon la norme SIA 180. La figure 2 nous indique que l'humidité relative était inférieure à 30 % dans un quart des mesures, ce qui pourrait donner lieu à des complications pour la santé, par exemple le dessèchement des muqueuses des voies respiratoires. La poussière, la saleté et les microbes ne sont alors pas éliminées des voies respiratoires assez rapidement. Si ces éléments restent longtemps dans les voies respiratoires, les risques de maladies respiratoires augmentent. Parmi les conséquences caractéristiques, on note les toux, la bronchite, les rhumes et les infections des sinus. La seule bonne nouvelle, que l'on peut constater à la figure 3, c'est qu'à de rares exceptions près, la température en degrés Celsius se situait dans une plage acceptable.
Une bonne qualité de l'air grâce à des composants de CVCA intelligents
Il existe des lignes directrices normalisées relativement à la composition de l'air intérieur. Dans une large mesure, elles correspondent au sentiment de mieux-être. L'immotique en CVCA est clé à leur maintien. La centrale de ventilation fonctionne en réseau avec des régulateurs et des capteurs. Les valeurs de l'air d'une pièce peuvent être automatiquement optimisées si les composants qui sont équipés de capteurs transmettent des données fiables à la centrale de ventilation afin de commander les ventilateurs et régler la température, la teneur en CO2 et l'humidité de l'air.
La technologie en matière de gestion technique des immeubles compare alors automatiquement les données entrantes avec l'état actuel et nominal de la pièce et transmet aux servomoteurs la commande correspondante pour ouvrir ou fermer les registres et les robinets ou les mettre en position intermédiaire. Cela permet un approvisionnement en air à une température confortable, avec un niveau d'humidité idéal et une forte teneur en oxygène.
SOURCE
L'infobec, volume 44, numéro 2- Décembre 2020